19/05/2011

Pina, pour trembler de joie.



Pendant mon séjour à la capitale,  j'ai réussit à m'échapper du boulot une ou deux fois pour aller au cinéma ! ( ben oui, il faut bien que je rentabilise ma carte mk2 que je ne me suis toujours pas décidée à résilier, alors que ça fait 5 mois que je ne vis plus à paris....  je sais, c'est pathétique.)



Et donc, PINA de Wim Wenders. Et donc, claque, belle grande claque, de beauté dans ta face.


Des femmes dont la fragilité fait la force, des hommes qui s'amusent d'eux même, des rues, des arbres, de la pluie.. et de la Danse, pas la danse prétentieuse que l'on "donne à voir" ,non . 


La Danse que l'on pratique quand notre corps nous échappe, quand on lâche un peu prise, quand on est très, très heureux, très triste, très en colère ; quand on est amoureux.. quand on danse.




Certaines critiques déploraient le côté veillée funèbre de l'objet, faisant référence aux très courts portraits des danseurs de la troupe; franchement, la majorité sont très pudiques, voir joyeux, il y a dans ces hommages dansés une véritable intelligence .


Alors j'ai souri, beaucoup, j'ai pleuré (oh, à peine, pfff tu parles!), j'ai ri aux éclats.


J'en suis ressortie avec une envie folle de serrer des inconnus dans mes bras, d'aimer,  de danser ;  et d'aller boire un verre avec les copines pour faire durer le moment.


Allez voir Pina, ça fait du bien à l'âme.


1 commentaire:

  1. j'ai beaucoup aimé aussi, j'avais envie de danser en sortant!! et je me sentais bien : ))
    j'ajouterai à tout ce que t'as dit: les lieux, les espaces, le metro suspendu!

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